PARTAGE

En ce week-end de la Toussaint, je partage avec vous ce petit poème de Victor Hugo qu’il a écrit pour sa fille léopoldine décédée. Poème de mon enfance que je connais par coeur. Je pense que vous le connaissez probablement. Pour ceux qui ne le connaissent pas, ce sera l’occasion de le lire. Je vous souhaite de passer un excellent week-end ,à bientôt.

                                            

                                  (Victor Hugo – 1802, 1885) 

                                      Les contemplations – 03 septembre 1847

       Demain dès l’aube 

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J‘irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Bonne fête de la Toussaint

 

4 Réponses

  1. tres beau se poème de victor hugo   moi je ne connaissez pas big fos fos   a toi biiiiiiiiiiiiiiiizzuouououuos

  2. tres beau poeme moi non plus je ne coneser pasmerci c est tres beau bisous evelyne et francois

  3. oh oui, je me rappelle…
    Des souvenirs qi resterons jamais dans nos mémoires, et qui fallait apprendre par coeur!
    Bon week-end très chère.
     
     

  4. je me rappelle du début du poème, moi aussi j\’ai du l\’apprendre à l\’école
    amitiés

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